La ville de Pleine-Fougères a développé un large programme pour l’année 2025 et en partie déjà pour 2026. Le maire, Louis Thébault, l’a présenté lors de la réception de la nouvelle année. Un programme qui pourrait dépasser un volume de deux millions d’Euros.
C’est une liste impressionnante que le maire présente à une salle comble de presque 150 personnes.
- Les travaux de rénovation de l’école vont être terminés.
- Le complexe sportif est un projet titanesque d’un volume financier de 1,7 millions d’Euros. Les salles sportives seront rendues aux sportifs en juillet, juste avant les vacances d’été.
- On rénovera le chauffage et l’aération de la salle Gas, la salle des fêtes, le lieu de rassemblements et d’expositions de la ville.
- Un grand chantier sera l’église. Pleine-Fougères veut mettre en avant « la richesse du patrimoine religieux ». Pour « un coût modeste de 5.000 Euros la municipalité lancera une étude pour « mettre en valeur tous les éléments sacrés. spécialement une des grandes bannières de procession, qui va être rénovée. »
- Sur le plan de sécurité la municipalité a décidé d’engager « la Brigade verte ». Ce sont donc les gardes champêtres qui vont revenir. Le maire : « une action contre les incivilités » qu’on remarque dans la ville.
- Et enfin le cimetière. On en parle et on y travaille depuis plus d’un an. Après le recensement des tombes un architecte va faire des propositions pour le restructurer.
Ainsi, l’année 2025 sera une année de charnière pour la ville de Pleine-Fougères. Les grandes lignes de la politique communale avec les grands projets vont aboutir, comme prévu à la fin du mandat, avant les élections communales de 2026.
Mais il y a d’autres projets dans les tuyaux de la municipalité qui vont marquer l’année 2025 et partiellement s2026.
- Une nouvelle Gendarmerie sortira de terre. Louis Thébault : « c’est important pour les familles des gendarmes. Et c’est important aussi pour nos écoles. » Mais justement : pour la première fois la ville de Pleine-Fougères et ses environs possède une brigade de gendarmerie. Pendant presque un an on discute avec eux comment sécuriser plus la ville en installant des caméras. La municipalité a établi un plan, l’a présenté aux gendarmes pour expertise et attend la réponse depuis plus de six mois. Le maire ne veut pas perdre l’espoir et promet : l’avis des gendarmes va arriver bientôt.
- L’ancienne maison de la gare sera détruite et on va y construire trois logements.
- On aura un petit mouvement dans un sujet qui occupe Pleine-Fougères depuis 10 ans : une halte de train à Pleine-Fougères. Le maire : « il est inconcevable que les élèves de notre ville doivent partir à 6.30 h pour être aux lycées de Dol et Combourg à 8.15 h.» Louis Thébault exprime son espoir parce que la SNCF met l’accent sur les petites lignes et parce qu’on est arrivé à travailler « avec les collègues » normands.
Pleine-Fougères est une petite ville avec un peu plus de 2.000 habitants. C’est une enclave. Louis Thébault et sa municipalité ont réussi à la mettre sur la carte politique du Département. Etant la première ville à donner une réception de nouvelle année on trouve tout le parquet politique, la gendarmerie et le sous-préfet dans la salle. Louis Thébault est un maire politique.
Le président de la Communauté des Communes de Dol de Bretagne, Denis Rapinel, souligne la nouvelle importance de la ville : « Pleine-Fougères est devenue une ville structurante. On trouve ici France Service, une médiathèque des infrastructures sportives, une crèche, et des HLM. On peut y faire faire les cartes d’identité et les passeports. L’infrastructure de la ville est les fruit d’une politique de décisions fortes.».
Rapinel souligne en plus, que, si c’est vrai que le schéma de cohérence territoriale (SCoT) ne permet plus que 3,3 hectares de terrains disponibles pour Pleine-Fougères, les critères dans la baie seraient partout les mêmes. On arriverait ainsi à un terrain transitoire dans la baie.
Dans les interventions des élus on peut entendre deux vagues de fonds :
- La peur d’une réduction des dotations, qui viendrait du gouvernement, passant par les régions, les départements, arrivant aux communes. Les élus de tous les niveaux plaident pour que les communes continuent à investir.
- L’autre est une question institutionnelle. On devrait retrouver le système du député-maire, aboli par le président Hollande. Ce serait une garantie que les députés s’écouteraient et iraient trouver des compromis. Les députés maires n’accepteraient pas non plus le cirque actuel dans l’assemblée nationale.
La réception du début de l’année demande beaucoup de patience de la part du public pendent presque trois heures. Pourtant : on ne s’ennuit pas. On est presque abattu par le nombre d’informations et d’opinons. Mais il y a aussi un besoin qui s’exprime à la fin. Les élus sont entourés de gens qui veulent absolument leur parler.
