Kaleidoskop 27

LE RETOUR DES GARDES-CHAMPÊTRES / LE DON POUR LE PRIEURE / LE PÔLE DE SECURITE / La CORRECTION /  Le RECENSEMENT / LE WEEKEND D’ART /  LA SEMAINE DU GOUT / LE PORTRAIT D’UNE ARTISTE / CARREFOUR JOUE ECOLO / 

Ce Kaleidoskop est un mélange riche d’informations du monde de la politique locale, du monde des beaux arts, des manifestations des associations et de la contradiction entre politique écologique punitive et la politique écologique pratique. Je vous souhaite bonne lecture.    wy.

LE RETOUR DES GARDES-CHAMPÊTRES

Les incivilités dans les petites villes et dans les villages augmentent. Les maires en Bretagne réagissent. Dans le département Ille-et-Vilaine les Gardes-Champêtres font leur retour. Le Tronchet, Sains, Epiniac ont déjà conclu un contrat avec « la Brigade Verte », comme ils s’appellent. 24 h sur 24 h, sept jours sur sept, si souhaité et nécessaire. Ils contrôlent les défibrillateurs, font attention qu’on ne jette pas de mégots, qu’on ne stationne pas où il ne faut pas le faire. Mais ils font aussi attention aux cours d’eau dans la campagne, si nécessaire. Dans les villages et petites villes ils travaillent dans un contact étroit avec le maire mais aussi avec la gendarmerie, qui, dans le canton de Pleine-Fougères, est surmenée par le travail. Les membres de la « brigade verte » sont assermentés, mais ils n’ont pas le droit de verbaliser, expliquent Laurent Charpentier et Fanny Blin dans la réunion du conseil municipal de Pleine-Fougères. Laurent Charpentier définit la fonction : « Nous regardons, nous constatons, nous informons le maire et la gendarmerie. C’est à eux de verbaliser ». Et ils constatent que leur simple présence peut déjà produire des miracles, par exemple pour le stationnement devant les écoles.

 Cela a un coût. Pour des interventions deux fois par semaine la « brigade verte «  facture 4.500 € par an. Le prix monte si une commune demande des services en plus. Si nécessaire les nouveaux gardes-champêtres interviennent sur demande ponctuellement. Le maire de Pleine-Fougères veut d’abord parler avec ses collègues, d’Epiniac, du Tronchet et de Sains pour connaître leur expérience. Sains était le premier village à conclure un contrat avec « la brigade verte ». Le conseil municipal de Pleine-Fougères va délibérer et décider dans sa prochaine réunion.

LE DON POUR LE PRIEURé

Dèjà restaurées: la bibliothèque et la salle de conférence au premier étage du prieuré.

La Région de Normandie soutient la restauration du prieuré à Ardevon avec la somme de 180.000 Euros. C’est dans le cadre d’une visite du président de la région, Hervé Morin, que le prieuré a reçu cette somme. Il profite d’un engagement de la région auprès du patrimoine local. Cette politique a été décidée au mois de janvier de cette année. Le budget s’élève à trois millions d’Euros qui sont destinés à une trentaine de sites en Normandie. La somme allouée au prieuré sert à restaurer le Logis de l’Abbé. Cette année le site a déjà accueilli 6.000 pèlerins. Le prieuré reçoit depuis peu, pas seulement des groupes, mais aussi des voyageurs solitaires. Il faut savoir que le site d’Ardevon est le croisement des chemins des pèlerins pour le Mont Saint-Michel avec celui de Compostelle. Les pèlerins de Compostelle sont en général des pèlerins solitaires.

LE PÔLE DE SECURITE

 Cela fait deux ans qu’on discute d’un pôle de sécurité pour le Mont-Saint-Michel. Les sapeurs-pompiers ont du quitter leur quartier parce qu’on y installe un restaurant. Ils se trouvent actuellement dans une maison près de la caserne. La Brigade de Gendarmerie du Mont-Saint-Michel est décidée. Elle va avoir sa base à Pontorson d’après des informations du maire de Pontorson. Les maisons de résidence pour les familles des gendarmes devraient être construites à côté de la gendarmerie actuelle à Pontorson. Ce seront des filiales du groupe parisien Kaufmann&Broad qui vont bâtir des maisons plus un bâtiment avec des appartements pour des séniors. Le conseil départemental à établi  un budget d’un million d’Euros pour une caserne des pompiers et 550.000 Euros pour les locaux des gendarmes. Le tout devrait créer un vrai pôle de sécurité à quatre kilomètres de la Merveille. 

LA CORRECTION

Nicolas Barthellier, maire de Sains

Une erreur est survenue dans l’article « le grand entretien 2 », paru le 13 octobre 2024. Le nom du maire de Sains est mal orthographié. Nous l’avons publié comme Nicolas Bathelier. Par contre son nom s’écrit avec 2 « l », donc correctement Nicolas Bathellier. Nous nous excusons pour cette erreur.

LE RECENSEMENT

La commune de Pleine-Fougères est à la recherche d’agents recenseurs.

 Le recensement sur Pleine-Fougères aura lieu du 16 janvier au 22 février. Dans ce cadre, des Agents recenseurs, en contrat à durée déterminé, sont recherchés. “Ces agents seront formés et mandatés. Dans un premier temps, ils devront effectuer un repérage sur le terrain et déposer un courrier dans chaque boîte aux lettres” explique la mairie. “Si le recensement se fait désormais par internet, le principe du dépôt et du retrait de questionnaires est maintenu pour les personnes qui n’y ont pas accès ce qui implique aussi une disponibilité en plus de la journée, en soirée et le samedi si besoin”.

Les personnes souhaitant postuler doivent faire parvenir en mairie, une lettre de motivation accompagnée de leur curriculum vitae, en les déposant à l’accueil de la mairie ou via l’adresse mairie.pleinefougeres@wanadoo.fr

LE WEEKEND D’ART

La ville de Pleine-Fougères a développé un art très personnel de mettre ses “stars” en avant. L’espace qui entoure l’église se prète pour des exposition en plein air. Pour l’édition du 2 et 3 novembre de “Plein’Art” on a choisi Dominique Bretteville, la référence de photographie de la Baie du Mont Saint-Michel. Depuis deux semaines de grandes affiches avec ses oeuvres invitent à une promenade autour de l’église et de la mairie. La photo montre de gauch à droite Isabell Bazire, directrice de communication de la ville de Plein-Fougères qui accompagne Dominique Bretteville (au milieu) dans cette action et a droite le maire de la ville, Louis Thébault.

Créé en 2016, l’exposition Plein’Art met chaque année en avant le travail d’artistes de la commune, de communes voisines et du territoire. Pour cette nouvelle édition, le cheminement photographique, qui part de la place Châteaubriand en passant devant la mairie pour se rendre à la salle Serge Gas, met en avant les photos réalisées par Dominique Bretteville, sur les moutons de la baie du Mont Saint-Michel. Si elle réside de l’autre côté du Couesnon, à Pontorson (50), Dominique Bretteville est une habituée de Plein’Art mais cette fois-ci ce sont ses tableaux qu’elle expose au cours du weekend de la Toussaint. « Native de La Haye, j’ai habité en région Parisienne une trentaine d’années avant de m’installer il y a 19 ans à Pontorson ». Passionnée depuis toujours par la photographie, Dominique Bretteville, à son arrivée dans la Manche, a eu un coup de foudre pour les paysages bretons et normands.

 L’exposition Plein’Art, avec la participation de près de 30 artistes, peintures, photographies, sculptures, céramiques etc. est à voir les 2 et 3 novembre à Pleine-Fougères , la salle Serge Gas, de 10h à 17h. Gratuit.

LA SEMAINE DU GOUT

La soirée pour l’ouverture de la semaine du goût est célèbre à Pleine Fougère et très prisée pour le différents mets à déguster.

La petite ville Pleine-Fougères, ville de 2002 habitants garde un caractère de village. Il y a une multitude de manifestations autour de la médiathèque et de la salle Gas qui font toujours salle comble. Parmi les manifestations périodiques il y a le début de la semaine du goût où pendant toute une soirée autour d’une vingtaine à trentaine de cuisinières proposent des produits de leur cuisine pour terminer la soirée avec de bons gâteaux. Une soirée qui cette année fut accompagne de tableaux de l’artiste Fabienne Arias-Petit, bien connu dans la région. Avec un clin d’œil elle avait exposé des tableaux peints avec des fonds des bouteilles de vin en concordance avec la soirée du bon goût.

LE PORTRAIT D’UNE ARTISTE

L’artiste Fabienne Arias-Petit avec son exposition lors de l’ouverture de la semaine du goût à Pleine Fougères

Devenir peintre est loin de ses pensées Fabienne Arias-Petit dans sa jeunesse. 1979, la jeune femme devient infirmière 1979 à Paris et se marie la même année. Née à Combourg, la Bretonne quitte la région parisienne et suit son mari de retour en sa Bretagne natale, à Saint-Broladre. Elle met son enfant au monde, aide son mari dans son cabinet de kinésithérapie et commence à s’intéresser à la peinture pour trouver un lien social dans sa nouvelle Région. Peindre, c’est son amusement, sa distraction mais aussi l’activité pour créer une vie sociale. Fabienne Arias-Petit aime les couleurs et l’expérimentation. Lors de la semaine du goût elle présente des tableaux peints au vin.

L’ancienne infirmière s’est créé une réputation comme artiste. Elle a multiplié sa participation aux expositions en Normandie et en Bretagne et dans des galeries. Elle a développé l’association « Les amis de la Chapelle Saint-Anne-des-Grèves. Fabienne a été décorée de la médaille d’argent du Mérite et du Dévouement français. Elle a reçu aussi la médaille de bronze des Arts, des Sciences et des Lettres.      

CARREFOUR JOUE ECOLO

Le broyeur de plastique dans l’entrée de Carrefour Market à Pontorson

C’est nouveau. Quand on entre dans le magasin Carrefour à Pontorson, on tombe sur une grande machine. Il s’agit d’un broyeur de bouteilles en plastique. Visible derrière du verre, on peut regarder les petits morceaux de plastiques qui tombent dans un bac. Un cas typique de recyclage. Et une méthode qui prouve que le commerce et l’industrie pensent beaucoup plus que des hommes politiques et des journalistes parisiens de la télé au recyclage.  

L’ancien premier ministre Cazeneuve vient de proposer une loi pour interdire les petites bouteilles d’eau en plastique. Un cas de politique écologique punitive. Dans ce cas, cela coûterait même des emplois. Dommage que le socialiste Cazeneuve ne prenne pas en compte le développement écologique dans l’industrie et le commerce. Chez Super U par exemple il y a des magasins qui remboursent une consigne. Et si le député Cazeneuve avait jeté un regard de l’autre côté du Rhin, il aurait découvert un système fonctionnant de consigne qui fonctionne dans tout le commerce du pays.

Etrange aussi une remarque d’une journaliste télé qui dernièrement se prononçait contre des bouteilles en verre »parce que, à la longue on n’aurait plus assez de sable ». On se demande si elle a jamais mis une bouteille dans un des containers à verre qui se trouvent partout en France et sont toujours bien remplis.

Le système de recyclage est bien implanté en France pour le plastique aussi bien que pour le verre. On n’a pas besoin d’une politique écologique punitive et d’interdiction mais d’une politique d’incitation au recyclage comme dans les magasins de Carrefour à Pontorson et Super U à Saint-James. Et on souhaiterait des remarques un tout petit peu plus réfléchies des journalistes à la télé.

actualisé 12.17 H

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One thought on “Kaleidoskop 27

  1. Bonjour, merci beaucoup pour votre article
    Merci pour vos publications riches d’informations
    Bien cordialement
    Fabienne Arias-Petit

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