2 ans Inforama – un bilan

Inforama-leblog.fr a été conçu il y a deux ans comme journal internet, avec des rubriques comme dans un journal. On a changé quelques-unes de ces rubriques entre temps. On a enlevé le sport par exemple. De nouvelles ont vu la vie comme le « Kaléidoscope » par exemple pour des informations plus courtes, ou « le grand entretien » qui reste à être développé.

Inforama-leblog.fr a été développé dès le début comme une publication pour approfondir l’information. Une niche dans un environnement journalistique factuel et ludique. Dans un environnement aussi où le Mont Saint Michel est un sujet sacré et où on veut lire plutôt l’information qui rend fier. Inforama prend des distances, explique et permet le regard derrière la coulisse. Le « Leitmotiv » est, que celui qui lit ce blog, « en sait plus ».

Qu’est-ce que cela a donné alors ?

Après deux ans, Inforama a 200 abonnés. C’est un développement lent. On croit que ce blog est local et au fond on n’en a pas besoin parce qu’on sait déjà tout.  Mais l’inforama est un exemple du développement des informations sérieuses dans l’internet. Le nombre d’abonnés est important au moment où l’abonnement est payant et au moment ou l’internet est un complément de l’information imprimée. Pour un blog qui n’est pas payant c’est le critère de la distribution de l’article qui est important. Chrome, Google et Facebook internationalisent les articles; le choix de Google comme système de traduction a joué un rôle prépondérant. Et dans l’intelligence artificielle c’est Chat GPT qui a découvert inforama.

On retrouve alors des lecteurs d’articles d’inforama aux USA dans les États du Texas, North Carolina, Michigan, California et Florida. On trouve des lecteurs en Irlande, Belgique, Allemagne, Autriche, les Pays Bas, Angleterre, Luxembourg, Canada et même sur l’île de la Réunion. Par cette distribution, le nombre de lecteurs par article dépasse parfois le nombre des abonnés. L’article sur le conseil municipal de Sains par exemple arrive à 400.

En France, le lectorat le plus important se trouve en Ille-et-Vilaine devant la Manche, Paris, Montpellier ou les Côtes d’Armor. Parmi les lecteurs français se trouvent des préfectures, des sous-préfectures, des députés, des maires, des conseillers municipaux et des ministères. On voit aussi dans les statistiques que l’intérêt est plus grand en Bretagne que dans la Manche.

On constate une lecture presque immédiate des articles après parution. 50 à 60 % des lecteurs lisent les articles sur leurs smartphones. Le système Android devance Apple et Safari.  Avec une moyenne de 40 lectures par jour, inforama arrive à 28.000  lectures effectives pour 203 articles parus dans les deux dernières années. Le cycle de vie pour les grands articles s’élève à 45 jour en moyenne pour trouver des lecteurs. La vie normale des « Kaléidoscope » est d’une semaine avant de perdre l’intérêt des lecteurs.

Inforama est persona non grata au Mont-Saint-Michel. Après un article erroné il y a deux ans – chaque journaliste écrit au moins une fois dans sa vie professionnelle un article truffé de fautes – l’Établissement public (EPIC) a placé l’inforama sur la liste des indésirables. Ceci est valable pour les organisme entourant l’EPIC. Ne pas être pris en compte, ne pas être pris au sérieux, être mis à l’écart sont les sorts d’un blog, un sort qu’inforama subit. On aura alors un travail à faire 2025: faire mieux connaître Inforama.

Quelques articles:

corrigé à 11:26 h