Le Flamenco franco-espagnol fête ses 30 ans

Pendant quatre jours on parlait espagnol à Pleine-Fougères où on s’était exercé dans le langage des signes. Une délégation de 38 Espagnols de Huerta del Rey de la province de Burgos rend visite à l’enclave du Département Ille-et-Vilaine. La raison : le jumelage fête son anniversaire. Il y a trente ans que le traité  a été signé. Mais les débuts se trouvent déjà en 1991. En vérité on fête les 33 ans d’entente.

Le maire de Pleines Fougères, Louis Thébault et le maire de Huerta de Rey, José Antonio Càmara Molinero

« Le jumelage crée des liens entre familles. Le jumelage crée des amitiés qui tiennent  pendant des années. Le jumelage rapproche des gens de cultures différentes », raconte le maire de Huerta de Rey, José Antonio Càmara Molinero. Louis Thébault, maire de Pleine-Fougères, est tout simplement content et se réjouit. Il figure parmi ceux qui ont pensé le jumelage. Il a signé le document. Et maintenant il fête l’anniversaire de 30 ans d’un projet qu’il avait conçu. « 30 ans c’est l’histoire d’une amitié entre deux communes et entre les habitants. « 

Réception en plein air avec de la danse et de la musique bretonne la dernière journée de la visite

La délégation espagnole a utilisé le temps en Bretagne et en Normandie pour visiter la région. Et pourtant, il manque une personne : le maire de Huerta de Rey arrive seulement le lundi, dernière journée. L’après-midi, pendant une réception en plein air, il saisi la chaleur qui règne entre les Ibériens et les Bretons. Et il promet : « je n’avais qu’une journée pour venir. Mais je vais revenir pour passer quelques jours ici ».

Punch fait maison pendant la réception l’après-midi

Louis Thébault souhaite « que nos successeurs aient le plaisir à se retrouver (. . .) dans 10 ans pour les 40 ans, et dans 20 ans pour les 50 ans. Je souhaite surtout que ces échanges, qui sont devenus si naturels, se poursuivent ». 

Le soir, au début d’un dîner d’adieu, ce sont d’abord les hymnes nationaux qu’on entend, ensuite des applaudissements aussi du côté espagnol pour Thierry Benoit qui avait clairement retrouvé son mandat. Il est assis en face du maire de Huerta de Rey et s’excuse de ne connaître quelques mots de sa langue. Ils vont néanmoins s’entendre. Il n’ y a aucun doute, « la chimie » entre les Bretons et les Ibériens fonctionne.

Debout pour les hymnes nationaux

 mis à jour 17.10 h

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