LES BANQUES QUI TIENNENT LA DETTE (2) / LES ATTAQUES AUX PERSONNES (3) / 40 JOURS DE CARÊME
On parle beaucoup du Ramadan actuellement en France parce qu’on « importe » des Imams manque de religieux suffisants en France. Parlons quand même un tout petit peu du carême catholique dans ce Kaléidoscope.
Mais avant de s’occuper de nos âmes ce Kaléidoscope s’occupe de l’argent. La ville de Pontorson porte autour de cinq millions d’Euros de dettes sur ses épaules. Quelles sont les banques qui prêtent à la ville ? L’inforama lève la voile et détaille la dette pour l’année 2025.
On présente aussi la troisième partie de notre série sur la sécurité dans la Manche. Cette fois-ci vous allez lire quelle est la situation de l’atteinte à la personne dans le département où ce sont les femmes qui en souffrent fortement.
Bonne lecture, wy.
QUI PRÊTE DE L’ARGENT A LA VILLE DE PONTORSON ?

Avec 56,7 % la majorité de la dette se trouve entre les mains des différentes organisations du Crédit Agricole. La ville a une réputation de bon client sérieux qui gère bien sa dette. Lorsque, en 2014, l’équipe Denot/Belloir a gagné les élections, ils ont trouvé des finances saines mais des dettes qui ont lié considérablement la liberté des décisions. L’équipe a remboursé une grande partie des dettes d’un seul coup jusqu’à un montant de quatre millions d’euros. Ensuite elle a commencé à investir en finançant par des subventions et des dettes. Les tableaux illustrant cet article montrent quelle banque finance la ville et les charges financières de la ville pour 2025.

ATTEINTES AUX PERSONNES DANS LE DÉPARTEMENT DE LA MANCHE

Si on en croit les statistiques de la Gendarmerie, les atteintes à la personne ont régressé entre 2023 et 2024. Elles étaient de 2.567 en 2023 contre 2.411 en 2024. Ceci correspond à une régression de 6,1 %. D’après la statistique de la gendarmerie deux tiers des atteintes à la personne sont des violences physiques non crapuleuses. Ces violences qui ont pour but l’obtention d’un bien, ne représentent que 2,77 %. Mais: une attaque sur six est de nature sexuelle. Il faut voir en même temps la situation des violences intrafamiliales, où les violences conjugales ont regressé des 10,5 %. Par contre les violences extra conjugales ont augmenté de 12,5 % au nombre de 805 faits. Il y a peut-être des explications dans les violences intra familiales. On y constate 2.013 pour l’année dernière, moins 2,5 %. Et même si on constate une régression de 10 % sur 1.208 cas de violences conjugales, ces violences représentent toujours la moitié des faits connus.
Si on additonne les atteintes aux personnes avec violence (3166) et les violences intrafamiliales (4026) on arrive à 7.192 cas de violences. Dans les problèmes intraconjugaux les victimes sont des des femmes à sont 85 %. .
16 enquêteurs de gendarmerie ont pour mission de traiter judiciairement les violences et de faire de la prévention au sein de la Maison de protection des familles de Saint Lô ; de Coutances, du Groupe de protection des familles d’Avranches et de la Cellule de lutte contre les atteintes aux personnes de Cherbourg–Octeville. Rien que dans la région d’Avranches, les enquêteurs ont constaté 177 agressions de femmes d’ après les statistiques de l’institut médico-légal à Saint Lô. La conclusion du rapport: Les victimes des violences demeurent principalement des femmes.
Reste la question: quel est le taux d’éludication? Le taux d’élucidation des atteintes aux personnes dans le département de la Manche est de 22 %.
LE CARÊME DANS L’EGLISE CATHOLIQUE

Le carême dans la religion catholique comprend les 40 jours avant Pâques. Noël, la naissance de Jésus, est la fête la plus populaire, mais Pâques – la crucification de Jésus, sa mort et sa résurrection – est la fête la plus importante dans la pratique de la religion. Comme toujours dans toutes les religions, on commence avec un symbole. Le carême commence toujours un mercredi avec une croix de cendres, que les catholiques pratiquants portent sur le front. En Allemagne, le mercredi de la croix de cendres est aussi la fin du carnaval. On termine une période de faste de fêtes pour entrer dans une période de jeûne.
Il faut avouer que seulement une minorité des catholiques le comprennent comme cela. En France, où la séparation entre l’église et l’Etat a repoussé la religion catholique dans le privé et où l’ancienne « fille de l’église » est devenue un territoire de missionnaires, elle ne joue plus aucun rôle dans la vie publique. La séparation stricte comme en France est un cas unique dans le monde.
On peut comprendre cette période de 40 jours avant Pâques comme un challenge personnel tout à fait différent. On ne boit pas d’alcool par exemple, ou on ne fume plus, ou on fait une promenade par jour. Comme cela, on transforme l’idée religieuse de pénitence en une idée positive pour « nettoyer » son corps par le jeûne.
Mais pourquoi 40 jours ? Elles trouvent leur fondement dans une légende. Jésus aurait passé 40 jours dans le désert et aurait résisté aux tentations du diable.
Pendant la période du Carême, la paroisse Pontorson/St. James propose un cycle de 4 conférences chaque mardi à 15h dans la Salle Saint-Michel à Saint-James :
La gestion de l’épreuve – 11 mars
Renaître de ses cendres en toutes circonstances, mort, résurrection, échecs, deuil –18 mars
Le pardon se réconcilier avec soi, avec les autres – 1er avril
L’Espérance un autre monde est possible – 8 avril
Covoiturage à Pontorson – Rendez-vous à 14:30 – Place de l’église
NOUVELLE COOPERATION DE L’INFORAMA
