LE PIEGE D’UNE LOI / UN TEST CONTRE LE COVID /
/ QUATRE QUESTIONS A UN DEPUTE SORTANT /
LA FIN DES PEAGES /
Cette édition numéro 19 des Kaleidoscopes s’occupe des sujets qui nous touchent toutes et tous d’une façon indirecte. Au moment où on est concerné, la situation peu devenir gênante, facheuse, même dangereuse. Un sujet à part: La circonscription dans le sud de la Manche avait envoyé Bertrand Sorre à l’Assemblée Nationale. Quest-ce quil y a fait pendant son mandat? Il s’est prêté au jeu des quatre questions.
LE PIEGE D’UNE LOI
C’est une loi dont on s’étonne qu’elle ne vienne que si tard. Une lois qui demande que chaque ville, chaque village, donne des noms et ensuite des numéros à ses rue et à ses ruelles. Jetons un regard dans l’histoire : lorsque Napoléon 1er occupait la Rhénanie avec la ville de Cologne, il ordonna la numérotation de chaque maison. Il en sortait un produit célèbre. Un maître parfumeur habitait la maison 4711. Il nomma un de ses produits « Eau de Cologne 4711 ».
Cette loi moderne va sûrement faciliter un peu le travail des facteurs, mais elle est un énorme piège pour les cartes grises et même pour les cartes d’identité. Si une ville renomme une rue ou une ruelle, il faut faire inscrire cette nouvelle adresse sur la carte grise de sa voiture et sur sa carte d’identité parce qu’administrativement c’est considéré comme changement d’adresse. On a un mois pour changer sa carte grise et sa carte d’identité. Si on ne le fait pas, on risque une amende de 135 Euros en cas de contrôle, parce que la domiciliation n’est plus correcte. Si un conseil municipal change le nom d’une rue, ce ne sont pas seulement la carte grise et la carte d’identité qui sont à changer mais aussi la domiciliation envers la banque envers les fournisseurs de gaz et d’électricité etc.etc. Il faut toujours que la municipalité informe du changement les habitants dans ces ruelles et ces rues. Heureusement il existe « France Service ». Là on sait comment il faut faire. Si on veut le faire tout seul, on travaille sur le site internet l’ANTS.
Pour l’administration, c’est un vrai casse-tête. Puisqu’il s’agit d’abord de toutes les villes et villages en dessous de 3.000 habitants, mais aussi des villes comme Pontorson qui inventent de nouveaux noms de rue on pense qu’il y a quelques millions d’actes à faire jusqu’à la fin juillet 2024. Donc : il vaut mieux avoir une preuve dans les papiers de la voiture qu’on a bien travaillé à temps mais que l’administration n’a pas suivi.
LA RECHERCHE D’UN TEST CONTRE LE COVID
Le nez coule, la toux fait mal, la tête a l’impression de recevoir des coups marteau et on est tout le temps fatigué. A une certaine époque on aurait tout de suite fait faire un test de Covid. Chaque pharmacie était prête à le faire et on devait prendre rendez-vous.
Et aujourd’hui ? La jeune femme dans la pharmacie place de la mairie à Pontorson, regarde avec de grands yeux et regrette. « Depuis deux ans déjà on ne fait plus de test. Vous devez aller directement au laboratoire (à Avranches) pour faire un test. OU peut-être au cabinet des infirmières. Nous, par contre, on vend des tets ». On achète au prix de 3,35 Euros. A la maison on abandonne. Trop compliqué pour un esprit indulgent.
Au cabinet des infirmières rue Couesnon à Pontorson on regrette. « Nous n’avons plus le matériel ». Essayons dans une Pharmacie en Bretagne. Mais là aussi, c’est un échec. Le refus est poli : « Nous regrettons mais nous ne faisons plus le test. Mais vous pouvez acheter un test pour le faire chez vous. Reste une autre idée : a l’époque on avait faire des tests pour les voyages à l’étranger et même la vaccination dans la pharmacie M à Avranches même à très court terme. On téléphone : « test de Covid, mais oui, on le fait toujours ! Venez, c’est sans rendez-vous, on le fait tout de suite ».
C’était quoi le Covid ? Un virus qui avait créé une pandémie, des milliers de morts, combattu par toute l’Union Européenne, avec le développement d’un vaccin en un temps record, avec un manque criant de masques. Et aujourd’hui ? Le matériel de l’époque a disparu comme les moyens de prévention. Le Covid ? C’est un virus qui avait lieu quelque part dans le passé. Il est tombé dans l’oubli. Et pourtant : on constate qu’il fait sa réapparition. Est-ce qu’on est préparé ? Non !
QUATRE QUESTIONS A UN DEPUTE SORTANT
Bertrand Sorre, membre du groupe Renaissance, figure parmi les députés très actifs de l’assemblée nationale. Il était secrétaire de l’assemblée pendant la mandature abrogée, s’était occupé activement de la législation en proposant des amendements aux lois. Bertrand Sorre était rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l’éducation pour les Jeux Olympiques 2024 à Paris. D’après des données de l’Assemblée Nationale il est intervenu plusieurs fois pour la restitution des morceaux des collections publiques, pour l’accélération de la production d’énergies renouvelables et pour la souveraineté alimentaire. On ne peut pas dire qu’il ait chaumé en tant que député.
Cet homme de 59 ans, directeur d’école (en disponibilité), a trouvé en plus le temps de se mettre à la disposition de ses électeurs pendant des heures de permanence. Bertrand Sorre s’est soumis gentiment au jeu de quatre questions.
Inforama Êtes-vous encore une fois candidat pour la prochaine assemblée nationale?
Bertrand Sorre Oui je suis candidat à la députation pour rejoindre l’Assemblée nationale en juillet 2024 et poursuivre l’action engagée.
Info. Avez-vous reçu une investiture, si oui pour quel parti/groupement.
B.S. Élu depuis 2017 sous l’étiquette de la majorité présidentielle, je continue avec elle. Le parti Renaissance dont je fais partie se regroupe avec Horizons et le Modem sous le nom « Ensemble Pour la République » que vous trouverez sur mon tract ci-joint.
Info. Qui regroupe quel territoire dans quelle circonscription?
B.S. La circonscription que je brigue est la 2ème circonscription de la Manche. Elle comprend environ 160 communes. Vous trouverez la carte en pièce jointe.
Info. Pourriez-vous, en cinq phrases, dire aux électeurs pourquoi il faut voter pour vous?
B.S. Battre le Front National dont je combats les idées depuis toujours.
Continuer l’action engagée depuis maintenant 7 ans.
Représenter ce territoire que j’habite depuis toujours et auquel je m’identifie.
Défendre l’agriculture et la pêche, 2 fleurons de notre belle région comme le tissu économique.
Depuis 7 ans, je suis très présent à l’Assemblée nationale et sur le territoire, auprès de la population et des élus et j’espère continuer encore quelques années.
LA FIN DES PEAGES
La Société Sanef, gérant d’ autoroute, prépare une bonne surprise pour les automobilistes. Sur ses tronçons les haltes de péages vont disparaitre. Elle commence avec l’A 14 dans la région parisienne. Ensuite ce sera le tour de l’A 13 Paris-Caen.
Mais ceci ne veut pas dire que le péage en soi disparaisse. Sanef va installer des ponts sur les voies de ses autoroutes qui reconnaissent automatiquement les voitures ou bien par un badge installé au pare brise ou bien par la plaque numérique.
L’entreprise étale un système qu’elle essaie depuis plus d’un an à la station de péage de Boulay sur l’A 4 dans l’est de la France.
En effet c’est le système de télépéage – actuellement marqué par le grand « T » en Orange sur les autoroutes. Pour y participer il faut avoir un badge collé derrière le rétroviseur au milieu du pare brise. Vinci fait une grande action de publicité pour son système « Ulys » actuellement, qui fonctionne sur toutes les autoroutes.
Sanef se propose d’abord d’enlever les stations de péages sur l’A13 jusqu’à Noël. Ensuite on va les enlever partout en France sur les réseaux du groupe Sanef.
Ceux qui n’ont pas de badge peuvent payer par internet avec une application simplifiée en indiquant le numéro de la plaque d’immatriculation ou bien par internet ou bien chez les buralistes. Dans une app on indique le numéro de la plaque, il parait automatiquement la somme à payer et on paye. on a 72 heures pour le faire. Ceux qui oublient, recoivent une majoration et plus tard une lourde amende.