Le Lions Club Avranches/Sud Manche soutient le service de l’oncologie de l’hôpital privé et de l’hôpital publique par une action spéciale. En vendant des tulipes il peut offrir aux hôpitaux du matériel pour le soulagement des patients. Cette année le club avait trouvé un ange dans la personne de Delphine Laquet qui a soutenu le club dans son action. Le récit :
Un beau monde est réuni dans une salle de réunion de l’hôpital d’Avranches près du bloc opératoire. Une équipe du bloc, un chirurgien, et le directeur de l’hôpital, d’un côté. De l’autre des membres du Lions club Avranches/Sud Manche. La raison de la rencontre : un cadeau pour l’équipe qui traite le cancer.
Dans le traitement c’est de plus en plus la mentalité de patient qui préoccupe les équipes médicales. On sait faire les chimio-thérapies, ou les fibroscopies. On est très fort dans les diagnostics. Il y a pourtant une autre question que les équipes médicales se posent de plus en plus. Puisque beaucoup de traitements se font très souvent sous anesthésie local, il faut assurer le patient, il faut le distraire, dévier ses soucies. Par contre les hôpitaux n’ont pas les moyens d’acheter le matériel pour ce faire.
Les 32 membres du Lions Club Avranches/Sud Manche agissent dans la pure tradition de cette organisation. Ils ont eu l’idée de soutenir les deux hôpitaux dans l’idée de soulager les patients. Mais comment faire ? Ils ont mis leur expérience commerciale en avant et inventé une action compliquéé. Dans une première étape ils ont loué un hectare de terrain à un agriculteur à Coutance. Ensuite ils ont planté des tulipes sur ce terrain. Et dans un troisième temps ils vendent des tulipes. Cette idée est devenu une affaire assez compliqué. Le club engage chaque année une centaine de personnes pour cueillir des tulipes.
Un abonnement de tulipes
Quand on possède tous les ans 140 000 tulipes, il faut bien trouver une solution de les écouler. Le Lions Club propose des abonnements. Il y a 243 magasins à Avranches, Brecey et St. Hilaire qui se font livrer trois grands bouquets de tulipes chaque printemps pour un prix/don de 75 Euro. Les membres du club veillent à ce que cette idée reste rentable. Jean Pierre Lavieille du Lions Club: « Durant les six dernières années nous avions collecté 47 000 Euro ». Le principe des « lions » est, de ne pas distribuer de l’argent. On discute avec les équipes des hôpitaux pour connaitre leurs besoins. Jean-Pierre Lavieille: « l’année dernière nous avons offert des téléviseurs. »
S’il n’y avait pas eu une bonne fée, le club aurait eu quelques difficultés cette année. Le souhait des médecins était de pouvoir disposer d’un « masque de réalité virtuelle ». Un masque comme on les connait des jeux informatiques. Avec celui que le « lions» ont offert on peut se rêver dans un autre monde, dans l’exotique du pacifique par exemple pendant une chimio-thérapie. Un tel masque détend le patient et allège le traitement médical.
Le sac noir qui se trouve sur la table a mine de rien, est plus petit qu’un sac à dos. Mais son contenu coûte cher, 5 000 Euro. L’argent que le Lions Club a collecté par son action « tulipes contre le cancer » n’a pas suffit pour deux masques cette année. Après l’achat du premier il en restait 2 000 Euros pour le deuxiéme. Trop peu. Venait alors Delphine Laguet comme « ange » du Lions Club. Elle est ex-présidente du salon de mariage. Et après la dissolution de l’association qui tenait le salon, elle disposait de 3 000 Euro. Puisqu’elle avait décidé d’en faire un don aux « lions » pour son action contre le cancer, eux disposaient tout d’un coup de l’argent nécessaire pour acheter un deuxième masque qui revient à l’hôpital Avranches/Granville au service de l’oncologie. Le Club a fait don de ce masque à l’hôpital le mardi le 25 avril 2023. De telles actions ne sont pas rares. L’institut Curie rapporte ces jours-ci des actions jonquille partout à travers le territoire pour collectionner de l’argent. La différence : « Nous ne donnons pas de l’argent. Nous offrons du matériel, dont nous avons discuté avec les médecins et qui est utile pour leur travail”, dit Jean Pierre Lavieille.
restant de la dissuation d’une association au Lions Club, elle a rendu possible l’achat de
la seconde caméra virtuelle. (c) wy.
