C’est une belle coutume pour le premier mai. On les trouve à chaque coin de rue: les enfants qui vendent le muguet cueilli dans le jardin de leur grand-mère et qui se font un argent de poche en les vendant. C’est sympathique ce geste et on s’ y attend même.
Mais attention, il n’y a rien que l’administration n’ait pas reglé. Ainsi: pour la vente du muguet il y a naturellement aussi un règlement. Le préfet de la Manche l’a sorti de ses tiroirs. Dans son communiqué il décrit exactement ce qu’il faut faire pour ne pas se faire attraper par les gendarmes. Espérons qu’ils ne contrôleront pas si tout est dans les normes mais qu’ ils achèteront plutôt un ou deux brins de muguettes pour les offrir comme signe d’amour.
Ici le texte du communiqué du préfet de la Manche:
” À l’occasion du 1er mai, de nombreuses ventes de muguet sont organisées par des particuliers.
Si une tolérance existe (uniquement pour la journée du 1er mai) pour permettre à des non professionnels
de vendre du muguet sur la voie publique, cette pratique est encadrée afin d’éviter une concurrence
déloyale aux fleuristes professionnels.
Seules peuvent être vendues, par des personnes non professionnelles :
- des fleurs non cultivées,
- sans racine,
- sans adjonction de feuillage ou d’autres fleurs,
- dépourvues d’emballage et de tout contenant,
- sans utilisation d’installations fixes y compris une table.
- Par ailleurs, cette vente ne doit pas avoir lieu à moins de 40 mètres d’un fleuriste.”
Le muguet, symbol du 1er mai
Le communiqué du préfet rappelle aussi le texte de la loi:
“Le fait de vendre ou d’exposer en vue de la vente des marchandises dans des lieux publics sans
autorisation ou déclaration régulière constitue une contravention réprimée par le code pénal (amende forfaitaire de 300 €, pouvant aller jusqu’à 3 750 € et, à titre de peine complémentaire, la possibilité de voir détruite ou confisquée la marchandise – art R 446-3).
Mais on a bien compris. Si on fait bien attention au reglément le 1er mai pour le muguet on n’a rien à craindre.