La France renforce ses structures de sécurité dans la campagne. Une Brigade de sept gendarmes sera installée définitivement et dans la durée à Pleine Fougères. Ils s’occuperont des communes de l’ancien canton de Pleine-Fougères. L’annonce fut faite le jeudi matin dernier par le maire de la petite ville de 2002 habitants lors d’une réunion des maires avec les gendarmes.
Cinq gendarmes, une dizaine de maires de l’ex-canton de Pleine-Fougères, du café, des croissants et des entretiens dans une atmosphère agréable. En sommes ils sont sept, deux sont absents. L’adjoint en chef Vincent Carré fait quelques remarques sur la situation dans le canton. Il assure les maires de la protection nécessaire, si nécessaire. La réunion autour du deuxième petit déjeuner est importante. Le territoire aura enfin sa brigade. Louis Thébault, maire de Pleine-Fougères : « Nous sommes toujours au bout. Nous sommes au bout de la communauté de communes, nous sommes au bout du département et de la région. En 2014 nous avions un gendarme, ensuite trois, quatre, de nouveau trois, mais jamais une brigade. Nous y sommes maintenant. » Deux des sept gendarmes possèdent aussi le grade d’ « officier de police judiciaire ». Après leur formation supplémentaire qui les qualifie d’agir d’officier de police judiciaire, ils ont acquis le droit de prononcer des « gardes à vue » aux cours des enquêtes judiciaires.
Afin que cette situation ne change pas, la ville crée un complexe de gendarmerie. Sept logements pour les familles des gendarmes, deux pour des stagiaires et un bâtiment d’administration seront construits. Thébault avec un léger sourire : « Nous avons gracieusement offert le terrain pour un Euro symbolique. » Le permis de construction sera « déposé sans tarder ».
